Publié dans Société

Etablissements scolaires publics - Aucun droit d’inscription, les cotisations parentales maintenues !

Publié le jeudi, 11 août 2022



« L’accès des élèves dans les établissements scolaires publics, que ce soient les EPP, CEG et lycées, doit être exempt de tout droit d’inscription ou de réinscription ». La note circulaire émanant du ministère de l’Education nationale (MEN) en date du 9 août dernier, le précise. Cette note détaille les directives relatives à l’organisation de la rentrée scolaire 2022-2023. La date y afférente est, rappelons-le, fixée pour le 5 septembre et ce pour tous les établissements publics et privés. Autrement dit, la note ministérielle confirme qu’aucun droit d’inscription ne devra être payé auprès des établissements publics. Toutefois, les parents peuvent se proposer d’apporter leur contribution dans la bonne marche de l’école, comme le précise la note circulaire N° 2021/028/MEN-SG en date du 11 février 2021. Cette contribution devra être fixée par un commun accord avec les parents d’élèves lors d’une l’assemblée générale. Pour l’EPP de Tanjombato, cette cotisation est maintenue à 30.000 ariary par parent. Cette contribution parentale est fixée à 55.000 ariary pour les anciens élèves contre 65.000 ariary pour les nouveaux inscrits au lycée d’Analamahitsy. Quant au CEG de Nanisana, le directeur de l’établissement n’a pas voulu nous communiquer le montant de la cotisation parentale. Celle-ci couvre, notons-le, le paiement du salaire des enseignants FRAM et celui des gardiens ou encore une partie du fonctionnement des établissements. 

Les préparatifs vont bon train

Les inscriptions et réinscriptions sont actuellement dans bon nombre d’établissements scolaires publics. C’est le cas de l’EPP de Tanjombato, où l’inscription a débuté depuis lundi dernier et ce jusqu’à la rentrée scolaire, prévue en début septembre. « L’arrivée des parents d’élèves se fait encore rare. La plupart d’entre eux attendent la fin du mois pour passer aux inscriptions, notamment en raison de leur retard au paiement des cotisations parentales », informe Paul Mallory Randrianarivelo, directeur dudit établissement dans la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo-Atsimondrano. Pour le Collège d’enseignement général (CEG) de Nanisana, les inscriptions et réinscriptions se feront jusqu’au 19 août prochain tandis qu’elles sont déjà bouclées depuis le 8 août pour le lycée d’Analamahitsy. Toutefois, les responsables de cet établissement accueilleront encore lundi prochain les retardataires pour faire des inscriptions et réinscriptions, d’après le proviseur, en la personne de Léa Clarisse Rahantamalala. Dans la majorité des établissements, certains parents ont sollicité les responsables d’attendre le paiement de leur salaire pour régler les cotisations durant les réinscriptions. Une demande prise en compte, avec la situation actuelle…

Patricia Ramavonirina


 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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